Un projet de peinture, repeindre un mur, un sol, un plafond, comment bien faire, c’est justement ce qui nous intéresse ici. Savoir éviter tous les pièges pour un travail réalisé dans les règles de l’art !
Choix et quantité de peinture, passage du rouleau, préparation du support et du chantier pour bien peindre soi-même, voici tous les conseils à prendre en compte.
Table des matières
Comment bien choisir sa peinture et savoir déterminer la quantité qu’il faut ?
Tout d’abord pour un bon travail, il convient de bien préparer son chantier. Videz la pièce au maximum est recommandé, de même bien protéger le sol et tout ce qui pourrait être endommagé par des retombées de peinture. Il convient également de bien préparer et nettoyer la surface qui doit être peinte. Il faut appliquer une sous couche ou dite aussi couche primaire cela assure une bonne adhérence de la peinture et elle évite aussi les multi couches.
Choix de la peinture : à l’huile ou à l’eau ?
Vous connaissez la chansonnette :
“La peinture à l’huile, c’est plus difficile mais c’est bien plus beau que la peinture à l’eau !”
Petit retour sur les différences entre peinture à l’huile et peinture à l’eau.
Peinture à l’huile ou glycéro.
La peinture « à l’huile » s’appelle dans le langage pro « glycéro ».
C’est une peinture à base de solvants qui facilite l’application, elle est particulièrement appréciée des peintres pour son « tendu », sa résistance et sa durabilité. C’est également la plus lessivable.
Elle est polluante, son odeur est forte et tenace et les émanations de solvants peuvent être nocives..
Peinture à l’eau ou acrylique.
La peinture acrylique, dite « peinture à l’eau », est sans odeur ou presque et contient peu de solvants organiques néfastes à l’environnement. On trouve aujourd’hui des acryliques d’excellente qualité en termes de rendu et de texture. C’est une peinture facile d’application, elle s’étale sans difficulté, elle sèche vite et elle s’adapte à tous les supports. Elle est lavable et les outils se nettoient à l’eau. Elle est moins résistante que sa « rivale » glycérophtalique.
Petite dernière au rayon peinture, alkyde en émulsion aqueuse possède les avantages de la peinture glycéro sans ses inconvénients, c’est le choix le plus populaire des personnes qui rénovent elles-mêmes aujourd’hui !
Pour la finition :
- Peintures mates : elles masquent les petites imperfections du support et se révèlent très tendance. Elles sont en général lavables et non lessivables.
- Peintures brillantes ou laques : elles ont le pouvoir d’agrandir les espaces en renvoyant la lumière et sont particulièrement faciles à nettoyer. Elles ne pardonnent aucune imperfection du support. Réservées aux perfectionnistes !
- Les satinées. La finition satinée, qui convient à tous les espaces et tous les supports.
Déterminer la quantité de peinture nécessaire :
Pour connaître la quantité de peinture dont vous aurez besoin, commencez par mesurer le périmètre de la pièce en retranchant les ouvertures (portes, fenêtres).
Ensuite, multipliez par la hauteur sous plafond puis divisez par le rendement indiqué sur le pot, puis multipliez par le nombre de couches à poser.
Exemple :
La pièce a un périmètre de (5m+7m) x 2 = 24m x 2,50 m de hauteur sous plafond = 60 m2.
Si le rendement au litre indiqué sur le pot est de 12m2 par litre, on divise 60 par 12 = 5 litres x 2 couches = 10 litres.
On arrondit à 11,5 litres pour plus de confort.
Avoir les bons outils pour peindre :
Disposer des bons outils pour peindre est essentiel. Un bon pinceau doit être conique et disposer de longs poils bien fixés sur le manche. Choisir en bois brut pour une meilleure prise en main. Utiliser des poils synthétiques avec une peinture à base d’émulsion aqueuse, dite peinture à l’eau. En revanche, la laine et la soie naturelle sont recommandées lorsqu’on utilise de la peinture au solvant, dite glycéro.
Les rouleaux à poils ras seront réservés aux laques et peintures brillantes, les modèles à poils courts ou mi-longs seront parfaits pour les satinées et les mates, les anti-gouttes seront incontournables pour les plafonds.
Enfin, un bac assez grand assorti d’une grille permettra d’égoutter le surplus de peinture avant de passer le rouleau.